- La première, c’est le 29 janvier. À cette date-là aura lieu la première séance de l’année de la FED (Banque centrale américaine). La question qui taraude les investisseurs est de savoir si le président de la FED, Jérôme Powel sera encore là ? En effet, il a fait l’objet d’attaques verbales violentes de la part de Donald Trump qui estime que la FED est le plus grand problème de l’économie américaine. Le président américain lui reproche d’avoir augmenté inutilement ses taux et d’avoir ainsi secoué les marchés financiers. L’autre question qui préoccupe les investisseurs est de savoir si, à défaut de démissionner, le nouveau président de la FED va infléchir sa politique de resserrement monétaire ? La réponse à cette question impactera la trajectoire des marchés financiers.
- Une autre date clé est le 28 février. Ce jour représente la fin officielle de la trêve de 3 mois négociée par les États-Unis et la Chine pour tenter de mettre fin à leur querelle commerciale. Pékin a déjà montré une certaine flexibilité et une bonne volonté dans ces négociations. Mais seront-elles suffisantes aux yeux de Donald Trump ? La question reste posée car, en cas de reprise du conflit, les droits de douane risquent d’augmenter de 10 à 25 % sur les importations en provenance de Chine.
- Autre date également à surveiller : le 29 mars. À cette date-là, le divorce sera effectif entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne si aucun accord n’est trouvé d’ici là.
- N’oublions pas non plus les élections européennes du 23 au 26 mai. Elles pourraient révéler une montée des partis populistes et nationalistes. Et si les travées du parlement européen se retrouvent peuplées par des politiciens populistes, il est probable que l’impact économique et boursier sera immédiat.
- Enfin, il y a la date du 31 octobre. Mario Draghi, le virtuose à la tête de la BCE (Banque centrale européenne) partira à la retraite et tous les regards se porteront sur le profil de son successeur. Osera-t-il, lui aussi, dire qu’il est prêt à faire « whatever it takes» pour sauver ou stimuler la croissance européenne ?
Seule certitude, toutes ces dates clés ne sont pas de nature à faire baisser la volatilité en Bourse.