Le S&P 500 dans le rouge

En clair, les effets positifs liés à la baisse des impôts mise en place par Donald Trump ont été effacés. Mais ce n’est guère mieux en-dehors des États-Unis : le FTSE All World Index, l’indice des actions mondiales est en baisse de 7 % pour 2018.

À priori, cette baisse généralisée des marchés n’est pas alimentée par de nouvelles informations. Les explications habituelles (guerre commerciale, Brexit, tensions avec l’Italie, ralentissement de la croissance mondiale, hausse des taux aux USA) ne sont pas neuves et aucune statistique décevante majeure n’est à relever.

Alors pourquoi cette ambiance de « bear market » ?  Il semblerait que le climat et le sentiment général seraient plus défavorables aux actions. Trop d’incertitudes et surtout la fin d’un cycle sans alternatives aux actions. En effet, jusqu’en 2018, avec des taux artificiellement fixés autour de 0 %, la seule manière d’optimiser ses placements, c’était la Bourse. Mais avec des taux aujourd’hui au-dessus de 3 % (aux USA), l’année 2018 marque un tournant.

Et puis, souvenons-nous que les hausses des dernières années ont été principalement alimentées par les valeurs technologiques. Or, leur baisse alimente automatiquement la chute des indices car ces groupes mènent la danse à la hausse et à la baisse.

Et comme le faisait remarquer Jim Cramer, une personnalité de la télévision américaine, ancien gestionnaire de fonds de couverture et auteur à succès, l’une des clés du rebond des valeurs high-tech, c’est Apple. Pour l’heure, la firme à la pomme a perdu de sa superbe. Après avoir perdu en quelques semaines plus de 200 milliards en bourse, sa valorisation actuelle la place – largement - sous la fameuse barre des mille milliards de dollars de capitalisation.

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