Le risque géopolitique se cache désormais dans les taux et les devises

Il faut croire que l’agence de notation S&P n’y croit pas, car elle a maintenu sa note pour l’Espagne. La raison ? Les analystes de S&P penchent pour une sortie de crise négociée de type fédéraliste. Même résilience boursière pour l’arrivée des nationalistes en Allemagne, la Bourse n’a pas eu le hoquet fatal, ni même une quinte de toux. Même le cours du métal jaune est resté sagement sous le seuil des 1300 dollars et ne joue plus son rôle de valeur refuge. C’est que le risque politique n’a pas ou plus d’impact en ce moment sur les actions, ni d’ailleurs sur l’or. Même les derniers tweets enflammés de Donald Trump sur la Corée du Nord laissent de marbre les investisseurs. En revanche, le pouvoir déstabilisant du risque géopolitique joue en partie sur le marché des devises et celui des taux d’intérêt. Les taux à 10 ans se tendent, par exemple, en Espagne et la devise européenne est également sous pression. Autrement dit, le risque géopolitique n’a pas totalement disparu mais il a joué à la chaise musicale.

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