Mais au fil du temps et du redressement économique mondial, on pensait que ce phénomène appartenait au passé. Erreur. Avec une économie mondiale en plein ralentissement, avec une inflation toujours timide et avec des banques centrales plus réticentes à relever leurs taux directeurs, les taux d’intérêt négatifs font leur réapparition.
Autrement dit, il faut aujourd’hui payer pour placer son argent en sécurité. Il suffit de regarder les emprunts d’État à 2 ans de la plupart des pays européens ainsi que ceux du Japon pour constater que les taux sont… négatifs.
Le stock des emprunts à taux négatif a même grimpé de 21 % depuis octobre 2018. Pour les commentateurs, ce retour des taux négatifs n’est pas bon signe. Il pourrait signifier que les investisseurs ne croient pas à un rebond de la croissance ou de l’inflation.
Mais il peut aussi être interprété positivement, à savoir que les banques centrales ne vont pas rehausser leurs taux, ce qui est positif pour la Bourse, seule alternative plausible lorsque le rendement sans risque est en berne.