Le premier, c’est la FED (banque centrale américaine) qui devrait augmenter son taux directeur en décembre selon une majorité d’analystes. La deuxième raison, c’est que la FED n’est pas la seule à envisager ou vouloir rehausser ses taux directeurs. Partout dans le monde – zone euro, Royaume-Uni, Japon, Canada – la direction est identique, même si le timing de ces hausses peut différer de quelques mois pour tenir compte de la conjoncture locale. Et puis, troisièmement, le président américain a enfin dévoilé sa réforme fiscale, et selon toute vraisemblance, elle se traduira, à court terme, par une hausse du déficit. Donc par une hausse parallèle des taux d’intérêt. Bien entendu, ce scénario de remontée globale des taux pourrait caler si un événement géopolitique d’envergure (guerre avec la Corée du Nord) devait forcer les investisseurs à délaisser les actifs risqués au profit des obligations. Mais fort heureusement, ce scénario apocalyptique n’est pas encore à l’ordre du jour.