Après coup, cette hausse apparait comme extraordinaire alors qu’aucune mesure concrète n’avait été prise par le nouveau locataire de la Maison Blanche. , C’est que le « rally » américain n’est pas seulement imputable à l’élection de Trump mais également à d’autres facteurs, comme nous l’avons déjà expliqué auparavant. Pourtant, le 27 septembre dernier, Donald Trump a réussi à rassurer les marchés financiers et leur a même redonné de l’espoir en dévoilant sa réforme fiscaledont le taux final de l’impôt des sociétés ne sera certes pas de 15%, comme promis initialement, mais qui devrait tout de même être abaissé à 20% contre… 35% aujourd’hui. D’après les analystes de la société de gestion Mirabaud AM : « en 2018, ce coup de pouce fiscal devrait propulser les bénéfices par action des sociétés du S&P 500 de 10% ». D’autres analystes pensent, en revanche, que les mesures fiscales annoncées le 27 septembre par Donald Trump ont déjà été largement anticipées par le marché. Bref, l’annonce du président serait un pétard mouillé car les mesures seraient déjà intégrées dans les cours actuels. Sauf sans doute pour les petites et moyennes valeurs de la Bourse américaine dont l’activité est essentiellement tournée vers le marché intérieur. Le Russel 2000, l’indice phare des PME cotées aux USA a d’ailleurs décollé plus fortement que le Dow Jones à l’annonce du 27 septembre dernier. Mais comme toujours, et en particulier pour le marché américain, n’hésitez pas à en parler avec votre conseiller.
