Non, car l’indice S&P 500 est un indice surtout domestique. En revanche, la zone euro est une zone fortement exportatrice. C’est aussi le cas pour le Japon et l’Asie, et une guerre commerciale serait de nature à freiner leur croissance.
La dépréciation du dollar constitue un autre risque pour les investisseurs. Si pareil scénario devait se concrétiser, les portefeuilles des investisseurs européens pourraient à nouveau en souffrir.
N’oublions pas qu’en 2017 le rendement des actions américaines pour un investisseur européen a été écorné par la baisse du billet vert. Se protéger contre le risque de change est bien entendu une option mais elle coûte assez cher.
Et donc, oui, derrière la guerre commerciale, il y a aussi le risque de change qui refait surface. Et il n’est, hélas, pas neutre pour les investisseurs de la zone euro.