C’est une claque historique car il faut remonter à 1924 pour trouver un désaveu pareil (166 voix d’écart à l’époque) pour un gouvernement en fonction.
Au moment d’écrire ces lignes, Theresa May avait jusqu’à lundi prochain pour soumettre un plan B aux députés britanniques.
Jean-Claude Juncker, le président sortant de la Commission européenne a pris acte de ce rejet et a demandé à Londres de « clarifier ses intentions ». Les uns parlent d’élections anticipées, et puis d’autres évoquent un deuxième référendum même si les sondages prédisent un nouveau « NON ».
Alors, quelle sera l’issue de ce psychodrame ? Personne n’est en mesure de le prédire. Mais la date fatidique du 29 mars est dans tous les esprits.
Et même si le sujet est tabou, de nombreux experts estiment qu’il faudra bien se résoudre à donner plus de temps aux Britanniques pour trouver une solution agréant l’ensemble des parties. Mais ce n’est qu’une supposition. D’ici là, l’incertitude ne fera qu’alimenter la volatilité sur les marchés financiers.
