Bataille de titans autour des mines d’or

La dernière opération du secteur est une offre hostile du canadien Barrick Gold, le numéro un mondial des mines d’or. Ce dernier pèse 22 milliards de dollars en Bourse et n’a pas hésité à lancer une offre non sollicitée sur l’américain Newmont Mining pour 18 milliards de dollars.

Le conseil de ce dernier vient de rejeter à l’unanimité cette offre. Plus tôt dans le temps, Barrick Gold s’est offert Randgold Resources pour 5.4 milliards de dollars.

Pourquoi cette course au gigantisme ? Les filons actuels sont presque épuisés et donc moins rentables. Les géants du secteur doivent trouver davantage de moyens pour renouveler les réseaux miniers. Par ailleurs, les contraintes environnementales pèsent plus lourd et les États concernés se montrent plus gourmands en termes de royalties que par le passé. Raison pour laquelle, la course à la taille est lancée : elle est synonyme d’économies d’échelle. Donc de baisse du seuil de rentabilité. Par ailleurs, il faudra au moins cela pour séduire la Bourse. Et pour cause, si l’once d’or a baissé de 30 % depuis son pic de 2011, le segment mines a lui perdu… 70 %.

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