Le président américain a souvent critiqué Amazon et son patron, estimant que le géant du e-commerce ne payait pas assez d’impôt ou détruisait des emplois.
Selon CNBC, le cours de l’action Amazon a d’ailleurs décliné de 8 % entre le premier tweet et les 3 séances de cotation suivantes.
Mais cet effet négatif des tweets présidentiels est-il durable ? Non, selon les calculs de CNBC (ndlr : ils s’arrêtent au 5 avril 2018).
Des exemples ? Le tweet qui a attaqué Boeing le 6 décembre 2016 n’a eu que des effets à court terme. Le cours de Boeing a grimpé depuis lors de 110 % contre seulement 20 % pour le S&P 500.
De même, la firme Lockheed Martin critiquée pour le coût de ses F-35, le 22 décembre 2016 a vu son cours grimper de 35 % contre 17 % pour le S&P 500.
Bien entendu, toute règle générale souffre de quelques exceptions. C’est le cas de la société pharmaceutique Merck. Souvenez-vous, elle avait été critiquée par Trump pour les prix trop élevés de ses médicaments. Le cours de l’action Merck a baissé de 13 % depuis le premier tweet alors que le marché a grimpé de 7 % durant la même période. Mais selon CNBC, au final, les attaques de Donald Trump n’ont souvent aucun impact à long terme sur les sociétés épinglées.