Et comme si cela ne suffisait pas, la réforme fiscale de Trump a également freiné la hausse de l’or puisque la baisse de l’impôt des sociétés est censée doper les marchés actions. Mais si les métaux dits précieux n’ont pas bien performé ou moins qu’escompté, en revanche, les matériaux moins « nobles » comme le cuivre, le zinc, le fer ou le palladium ont affiché de très belles progressions en 2017.
Le cuivre, avec une belle hausse de 20%, démontre qu’il est bon baromètre de la croissance économique mondiale, vu que ce métal se retrouve dans nombre de composants industriels. Même engouement pour le palladium qui lui bénéficie à plein du scandale du « dieselgate », étant donné que le palladium se retrouve dans les pots catalytiques. Les pots catalytiques absorbent d’ailleurs deux tiers de sa production mondiale. Bien entendu, au niveau boursier, ceux qui se frottent les mains, ce sont les groupes miniers. Il faut dire qu’en 2015 ces groupes ont été très secoués par les marchés financiers, et la remontée spectaculaire du cours de ces métaux redonne des couleurs à leurs actions en Bourse.