Les émergents gardent la cote malgré le protectionnisme

D’abord, parce que la correction de la mi-février a refroidi pas mal d’investisseurs. Ensuite, parce que la banque centrale américaine (FED) va hausser ses taux 3 ou 4 fois cette année, ce qui avait provoqué par le passé une sortie de capitaux des pays émergents. Et n’évoquons même pas l’impact négatif des mesures protectionnistes prises par l’administration de Donald Trump. Alors, pourquoi ce flegme anglo-saxon ? La réponse tient en 3 arguments : 1. Les taux de croissance des émergents sont revus à la hausse. 2. La croissance des bénéfices suit la même trajectoire. 3. Les valorisations restent raisonnables sur le plan historique. Mais comme toujours, il faut se méfier des discours globalisants ou réducteurs. Les pays émergents ne forment pas un bloc monolithique. En clair, certains d’entre eux sont risqués et d’autres ont d’immenses potentiels. Bref, la sélection est de rigueur pour éviter d’acheter « un concept » à l’aveugle. Plus que jamais, il faut en parler avec votre conseiller pour séparer le bon grain de l’ivraie.

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