Le thème « fusions et acquisitions », cache-misère des grandes sociétés ?

Bien entendu, comme le nom de son fonds l’indique, Gérard Moulin ne jure que par la thématique du « pricing power ».  L’idée qu’il n’est pas le seul à partager est très en vogue auprès des investisseurs. Elle consiste à sélectionner des entreprises capables d’imposer leurs prix.

Faut-il le préciser, c’est rarement le cas : mondialisation et révolution numérique obligent, la pression sur les prix se fait généralement vers le bas. Sauf pour les entreprises disposant d’une marque forte (Apple, par exemple), un savoir-faire particulier et qui peuvent ainsi jouir d’une « premiumisation » de leurs produits ou services.

Pour sélectionner ces entreprises, il faut analyser les barrières à l’entrée de leurs secteurs. Plus la barrière à l’entrée est haute, plus son « pricing power » est élevé.

Autre signe distinctif : les délais d’attente. Dans le luxe, précise Gérard Moulin, il faut attendre pour certaines marques 24 à 36 mois avant de se faire livrer (Ferrari, Hermès) l’objet de ses désirs. Là encore, sur la thématique du « pricing power », le mieux est d’en discuter avec votre banquier privé.

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