« Des effets graves, mais temporaires et exceptionnels »

Selon ce scénario, le PIB réel de l’économie belge pourrait reculer de 8 % en 2020. Un chiffre qui recouvre un recul de 4 % au premier trimestre et de 15 % au deuxième trimestre, suivis d’une nette reprise au second semestre. Cette reprise ne compenserait cependant pas la chute des six premiers mois de l’année. La remontée se poursuivrait en 2021 pour permettre un redressement de 8,6 % du PIB.  

La Banque nationale et le Bureau fédéral du Plan estiment que la crise entraînera une perte cumulée de PIB de 45 milliards d’euros à fin décembre 2020 et de près de 60 milliards à fin 2021. Quant à l’impact sur les finances publiques, le scénario prévoit un déficit d’au moins 7,5 % du PIB et une dette autour de 115 % du PIB à la fin 2020.

Après une année 2020 très difficile, la Belgique pourrait enregistrer une reprise relativement rapide à condition de pouvoir compter sur l’accompagnement et le soutien nécessaires. « Les effets négatifs sont certes graves, estiment la BNB et le BFP, mais ils sont à la fois temporaires et exceptionnels ».

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