Pareils chiffres peuvent étonner compte tenu des dernières statistiques macroéconomiques indiquant un ralentissement de la croissance économique de part et d’autre de l’Atlantique. |
La hausse enregistrée ces 3 derniers mois repose principalement sur l’assurance donnée par les banques centrales américaines et européennes qu’elles continueront à soutenir les marchés financiers. |
Mieux encore, selon certains analystes, ce soutien aux marchés n’est pas seulement donné par les banques centrales mais également par les gouvernements. L’administration Trump envoie régulièrement des signaux rassurants à l’égard des négociations commerciales avec la Chine. Et la Chine communique aussi sur sa politique de relance du crédit. |
Mais en dépit de ce trimestre teinté de vert, le consensus des analystes est là pour rappeler que le potentiel des marchés actions est limité. Ne serait-ce qu’en raison du ralentissement de la croissance. La croissance attendue des bénéfices en zone euro a été revue à la baisse de 9 % à 6 % fin mars. Et aux États-Unis, le chiffre est tombé à 4%. Prudence donc. |