USA et reste du monde : le contraste n’a jamais été aussi fort

La santé des banques américaines ? Elle n’a jamais été aussi florissante. Les derniers profits affichés par Goldman Sachs et par Morgan Stanley feraient pâlir d’envie les banques européennes. Le taux de chômage des États-Unis ? Il est à un plus bas historique et les offres d’emplois (7.14 millions) dépassent le nombre de chômeurs (6.23 millions).

Quant à la croissance US, elle semble – à ce stade - encore préservée des remous boursiers. Mais même ces remous n’ont pas perduré car la plupart des indices (Dow Jones, Nasdaq, S&P 500) avaient déjà repris des couleurs le mardi 16 octobre après les bourrasques du jeudi 11 et vendredi 12 octobre.

Et comme pour mieux démontrer son dynamisme, la presse américaine fait état de rumeurs selon lesquelles la firme Uber pourrait être cotée en Bourse en 2019. La valorisation serait de 120 milliards d’euros, soit plus que la capitalisation boursière réunie de concurrents comme Ford, General Motors, Fiat et Chrysler.

Quant à l’Europe, après avoir souffert du drame grec, voilà que les investisseurs doivent apprendre à vivre avec le gouvernement populiste italien et son refus de respecter les contraintes budgétaires européennes. L’affrontement entre la commission européenne et l’Italie est à redouter pour les marchés financiers. Quant aux négociations difficiles sur le « Brexit », elles sont également là pour rappeler à quel point l’écart est saisissant entre les USA et le reste du monde.

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