À première vue, il semble avoir raison précise Frank Vranken. En effet, depuis la réforme fiscale, la croissance du PIB américain est au top et l’économie semble tourner à plein régime. En comparaison, la Chine semble se débattre dans des problèmes internes (diminuer l’endettement des entreprises locales et réduire l’influence de la finance de l’ombre) insolubles.
Mais selon Frank Vranken, le président américain a tort sur au moins deux points. Le premier : son argumentaire selon lequel les droits de douane sur les importations vont réduire la dette nationale n’a rien de rationnel. Deuxièmement : La Chine d’aujourd’hui n’est plus celle de Deng Xiaoping. Elle ne fait plus profil bas et l’actuel président risque de rendre coup pour coup.
Raison pour laquelle, Frank Vranken estime qu’une guerre commerciale se termine toujours par des perdants des deux côtés. L’idéal serait de disposer d’un répit pour donner des chances aux négociations commerciales de réussir, mais ce n’est hélas pas la direction prise par l’administration Trump.
