Prudence sur les actions bancaires européennes

Et parmi les établissements susceptibles d’être les plus touchés, Morgan Stanley vise en priorité Deutsche Bank, BNP Paribas, Barclays, et la Société Générale.

En réalité, la crainte de Morgan Stanley s’explique assez simplement : dès lors que la croissance en zone euro n’est pas aussi élevée qu’espéré, la probabilité d’une remontée significative des taux est plus faible.

Or, cette faiblesse des taux pèse lourdement sur les marges bancaires. D’autant que ces banques font face à des restructurations sociales et doivent investir lourdement dans leur équipement informatique pour répondre aux défis de la révolution numérique. À l’inverse, les banques américaines sont en croissance et peuvent se permettre d’investir massivement dans la technologie.

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