L’objectif de la banque centrale est d’éviter qu’une crise du crédit n’aggrave et ne prolonge l’actuelle récession. Mais le plan qui a le plus fait réagir les marchés est toutefois celui de l’administration américaine qui n’a cessé de gonfler de jour en jour pour atteindre 2.200 milliards de dollars lors de sa signature par Donald Trump.
Cela inclut notamment des aides aux PME et aux secteurs les plus en difficulté (transport aérien, …), un relèvement des allocations de chômage, un moratoire sur les prêts étudiants, une hausse des budgets pour les hôpitaux et le versement d’une aide financière directe aux consommateurs.
Un ménage avec des revenus annuels de moins de 150 000 dollars et 2 enfants recevra ainsi un chèque de 3 000 dollars, probablement en mai. L’impact économique direct demeure incertain, de nombreuses dépenses étant limitées/bloquées par les mesures sanitaires et pas réellement pas un manque de moyens.
Cela devrait toutefois soutenir l’économie post-coronavirus ainsi que les chances de réélection de Donald Trump… Son taux d’approbation atteint un record de 47,3% selon la compilation de sondages de RealClearPolitics, mieux que son score lors de sa victoire en 2016 (46,1%).
Moins d’un Américain sur deux désapprouve désormais sa politique. Ce qui est également rassurant pour les marchés qui privilégient la continuité dans le contexte actuel et ne souhaitent pas voir les baisses d’impôts de Donald Trump remises en cause.