Interrogé sur le sujet par l’Agefi, Florent Delorme, analyste macro M&G estime que « même quand des tensions inflationnistes apparaissent, il y a d’autres forces de rappel qui viennent les contrarier comme la concurrence exacerbée des entreprises ou la pression sur les prix via Internet. Si l’inflation structurelle ne repart pas fortement et que les banques centrales n’ont pas l’obligation de casser le cycle par une remontée des taux, on élimine ce paramètre comme pouvant provoquer une fin de cycle. On ne voit pas non plus de surinvestissements massifs dans beaucoup de secteurs, ce qui annoncerait une fin de cycle. On a encore de la liquidité, pas de surinvestissements massifs, donc des perspectives ».
Interrogé sur le même sujet, Bernard Aybran d’Invesco AM estime « que la croissance américaine n’a pas l’air d’indiquer une surchauffe (…). Le marché action est un des endroits où cela surchauffe le plus. Par ailleurs, on a un plein emploi, mais avec un taux de participation relativement faible : c’est le plein-emploi d’une partie de la population ! Sinon, tous les autres indicateurs économiques, n’indiquent pas tellement de surchauffe ».