Lueur d’espoir dans la guerre commerciale sino-américaine

Sans accord, ils savent que des droits de douane seront imposés sur les exportations chinoises en direction des États-Unis.

Mais alors qu’il a toujours soufflé le chaud et le froid au cours de ces dernières semaines, Donald Trump a pour la première fois évoqué la possibilité d’un report de ce « deadline » du 2 mars.  Il faut dire également que Larry Kudlow, son secrétaire d’État aux finances estime qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre un accord entre les deux super puissances mondiales.

Pendant ce temps, les investisseurs qui ont décidé de « shorter » (jouer à la baisse) les valeurs américaines susceptibles le plus de souffrir de cette absence de deal en sont pour leurs frais.

Les uns, par exemple, sont partis du principe que des marques typiquement américaines comme Nike ou Starbucks souffriront le plus en cas de non accord. Le « hic », c’est que cette stratégie « shortiste » s’est révélée fausse. Tant Nike que Starbucks ont dévoilé des chiffres excellents et des ventes solides en Chine. Le problème de Nike selon CNBC n’est pas le boycott des Chinois mais le fait de ne pas produire assez de chaussures de sport pour répondre à la demande locale. En réalité, selon la chaine d’informations financières CNBC, le point commun entre ces géants américains du secteur de la consommation, c’est que, jusqu’il y a peu, ils n’avaient pas de vrais concurrents chinois ! Dans le cas de Starbucks, l’arrivée de Luckin Coffee pourrait changer la donne.

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