| Le doute ne signifie pas que les investisseurs ont nécessairement peur d’un krach boursier (sauf pour les émergents) mais ils n’excluent pas une correction. Reste à savoir quand ? Pour les émergents, elle a déjà eu lieu mais la baisse ne semble pas encore jugulée. Les répercussions de la guerre commerciale, de la hausse des taux d’intérêts, de la hausse du dollar suscitent toujours pas mal d’inquiétudes. Autant de causes communes à l’ensemble des pays émergents, mais sur lesquelles viennent se greffer d’autres causes plus spécifiques (crise politique au Brésil, déroute de la devise nationale en Turquie et en Indonésie, etc.). |
| Le marché chinois est aussi en mauvaise forme en raison des tensions commerciales avec les États-Unis. Et pour ajouter du stress aux investisseurs, les valeurs refuges traditionnelles (or) ne jouent plus leur rôle protecteur. En réalité, la valeur refuge actuelle, c’est le Nasdaq et plus précisément quelques sociétés cotées comme Apple et Amazon qui attirent la plupart des flux d’investissement, même si depuis quelques semaines, les flux vers les fonds technologiques ont fortement ralenti. Avec le risque qu’en cas de déception, la correction puisse être brutale. |
