L’étude montre que les Millennials détiennent en portefeuille des actions technologiques comme Apple (20%), Facebook (14%) ou Amazon (11%). La raison de cet engouement technologique ? D’abord, parce qu’ils s’identifient aux jeunes patrons comme Mark Zuckerberg, et ensuite, parce que c’est une génération plus connectée que ses aînés. Autre élément différenciant : les Millennials cherchent en priorité des conseils d’investissement auprès de leurs amis ou relations. Pareille attitude est adoptée par 50% des membres de cette génération contre 25% pour les enfants du baby-boom (nés entre 1946 et 1965). L’avis des intermédiaires financiers arrive en deuxième position, et pour le solde, les Millennials vont chercher de l’information sur le Net. Dernière information : alors que le taux de détention en actions a stagné aux Etats-Unis depuis 1998 (50%), ce taux est passé de 20% à 45% pour les Millenials. Trop jeunes pour avoir connus la crise « dotcom » de la fin des années 90, les Millennials font donc face à leur premier choc boursier.
(1) The Millenials Acts in Finance, Yosef Bonaparte, University of Colorado, Denver (cité par Les Echos)
