La raison de son optimisme pour les actions japonaises ? C’est une source de diversification inexploitée (ou fort peu) par les investisseurs occidentaux. Les investisseurs européens et américains ont délaissé le marché japonais car ils sont entrés dans une logique de ralentissement économique global selon Le Saux. Et donc, ces mêmes investisseurs vendent en priorité les marchés périphériques, dont le Japon qui est situé à 10.000 kilomètres.
Par ailleurs, pour ce gérant en actions, les investisseurs qui investissent au Japon en essayant de se couvrir en risque de change commettent une erreur. Il serait plus avantageux d’investir en yen dans une stratégie de diversification, en sachant, précise-t-il, que si les marchés se mettent en mode « risk off », à tous les coups, le yen s’appréciera.
L’autre avantage mis en avant par Joël Le Saux, c’est la décorrélation des actions japonaises par rapport aux actions européennes qui, elles, sont très corrélées aux actions américaines et émergentes. Par ailleurs, insiste-t-il, les sociétés cotées japonaises sont peu exposées à la Chine car elles sont maintenant plus multinationales que simplement exportatrices Mais comme toujours, face à ce genre de raisonnement, le mieux est d’en parler avec votre banquier privé.
