Mieux encore, aucun pays de la zone euro n’échappe à cette embellie économique. Tous les chiffres ou presque sont au vert. Mais attention, comme l’a rappelé le commissaire européen Pierre Moscovici, cette amélioration de la conjoncture devrait d’abord servir de signal aux gouvernements pour remettre de l’ordre dans leurs budgets. Bref, il faut éviter la complaisance, car cette fenêtre de tir ne sera pas éternelle. D’autant que cette amélioration de croissance est en parti exogène. En clair, la zone euro - et l’Europe en général - doit sa meilleure forme à la reprise de la croissance au niveau mondial. Et puis l’autre bémol, c’est que si la croissance est plus vive en zone euro, elle reste historiquement plus faible que durant les autres sorties de crise. La prudence reste donc de mise.
