C’était le cas, par exemple, pour attirer les grands équipementiers d’énergie et de transport comme Siemens ou Alstom. Mais en contrepartie de l’ouverture du gigantesque marché chinois, ces conglomérats occidentaux devaient transférer leurs technologies. Ce pari faustien a vu le jour parce que les occidentaux pensaient garder une avance en matière technologique. Aujourd’hui, le constat est accablant : les Chinois ont non seulement sorti ces géants de leur pays, mais en plus, ils viennent les concurrencer avec des produits similaires en Afrique ou en Asie. Pour le numérique, la Chine a été encore plus radicale. Elle a tout simplement interdit l’arrivée de concurrents occidentaux sur son sol et a choisi de développer ses propres champions du numérique. Raison pour laquelle des Ali Baba et Tencent peuvent rivaliser aujourd’hui avec les Google et autres Amazon. Leçon de cette histoire ? L’Europe est une grande naïve.
