La Bundesbank ne perd pas de vue les risques que les taux bas font courir à la stabilité financière

 « D’un point de vue technique, je ne vois pas d’obstacle majeur à un retour à la normale monétaire. Mais, dès le début du programme, j’avais alerté sur le risque auquel nous serions confrontés à un moment, notamment lié au fait que les marchés financiers et les Trésors publics se seraient peut-être habitués aux taux historiquement bas. En tout cas, nous ne devrions pas perdre de vue les risques de cette phase d’accommodation monétaire exceptionnelle, par exemple, pour la stabilité financière ».

Et à la question de savoir s’il se présentera dans deux ans pour succéder à Mario Draghi, le président de la BCE (Banque centrale européenne), Jens Weidmann botte en touche : « Non, je ne suis pas en campagne, je suis un banquier central, pas un politicien. Je suis très heureux d’être à la tête de la Bundesbank. Il est beaucoup trop tôt pour parler de la succession de Mario Draghi ».

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