Investisseurs boursiers : je pense A mais j'agis B

La raison de leur pessimisme ? La cherté actuelle des actions. Mais en même temps, ce sont ces mêmes investisseurs qui sont à la manœuvre en Bourse, propulsant régulièrement les indices boursiers à des niveaux historiques. Le Nasdaq, par exemple, a dépassé la barre symbolique des 7.000 points et le Dow Jones, au moment d’écrire ces lignes, en était à son 70ème record historique (réforme fiscale américaine oblige). Mais le paradoxe n’est sans doute qu’apparent. Car en dépit de la valorisation élevée des actions américaines (voir mêmes européennes), les investisseurs savent aussi qu’un marché baissier est souvent provoqué par un choc géopolitique ou une récession économique.
Si le premier choc reste imprévisible, par définition, le second choc (récession) est jugé improbable. D’ailleurs, , pour la première fois depuis 2007, l’intégralité des 47 pays suivis par l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique) affichera une croissance économique positive ! En 2016, ce n’était absolument pas le cas, car des pays aussi importants que la Russie ou le Brésil étaient en récession. La reprise mondiale synchrone explique sans doute ce paradoxe apparent. En résumé : Oui, les actions sont chères, mais la politique monétaire reste accommodante et la croissance mondiale est là. Comment oser bouder les actions dans ces conditions ? Bonne question, en effet.

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