Independent Brussels : quels ont été les temps forts ?

© Independent Brussels
  • Anthony Reynolds Gallery a présenté la première d’une exposition performative à la foire. Il a concrétisé un projet curatorial de longue date et a servi des cocktails gratuits. La mixologue Esther Medina-Cuesta s’est chargée du service alors que les travaux de Lewis Khlar, Lucy Harvey et Thomas Lawson ont animé le bar. Cette présentation s’est inscrite dans la riche tradition de l’hospitalité radicale née dans les années 1970s.
  • Fondée à Berlin, la galerie Supportico Lopez a pris les commandes d’Archivio Conz, l’un des fonds d’archives les plus importants de nos temps, créé par le collectionneur notoire et producteur artistique Francesco Conz. La galerie a présenté Edizioni Conz’, une vaste collection d’imprimés et d’éditions témoignant des activités de publication de Conz’.
  • Hervé Bize a créé un dialogue entre les voix divergentes des années 1980s en Europe et aux États-Unis. Ce dialogue était centré sur une peinture de Jean-Michel Basquiat, jusqu’ici jamais présentée. Intitulée ‘Item’, elle fut réalisée en 1987, un an avant la mort de l’artiste.
  • Enfin, l’un des points forts du programme Live était la première européenne d’une nouvelle performance d’Oliver Beer. En explorant des idées sur la mémoire culturelle et la « musique » héritée, un couple de chanteurs s’est embrassé pour exécuter une composition basée sur leurs premiers souvenirs musicaux. Bouche à bouche, ils ont chanté à travers les cavités du visage de l’autre pour créer une voix hybride. Leurs souvenirs musicaux et leurs corps sont devenus une incarnation, ou une résonnance, d’un son fugitif.

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