Facebook : son cours de Bourse et la politique du «I’m Sorry»

Bien entendu, le danger d’une réglementation plus restrictive de l’usage des données personnelles pourrait faire flancher demain l’action Facebook. Mais les experts n’y croient pas trop.

D’abord, si durcissement de la réglementation il y a, elle prendra plusieurs mois avant d’être votée. Et cette réglementation sera sans doute édulcorée par le lobbying efficace des GAFAM.

Ensuite, les élus américains savent que Facebook avec les autres membres du GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) contribuent à l’impérialisme digital des États-Unis. Voudront-ils affaiblir ces géants au profit de leurs concurrents chinois qui, eux, n’ont aucune entrave, aucune réglementation ? Poser la question, c’est y répondre.

Et puis, la théorie en vogue auprès des investisseurs, c’est qu’à l’instar des banques qui étaient jugées « Too Big To Fail », les GAFAM sont aussi considérés comme « trop grands pour faire faillite » ou pour être « démantelés » ou « réglementés ». N’est-ce pas Mark Zuckerberg lui-même qui a avoué que les gens venaient sur Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger plus de… 100 milliards de fois par jour. Pour l’anecdote, ces 3 applications, parmi les plus utilisées au monde, appartiennent toutes à Facebook !

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