Est-ce le début d’une correction en Europe ?

"Il est trop tôt" pour y voir une correction, selon Frank Vranken, notre Chief Strategist interrogé par L’Echo. Mais il n’exclut pas des arbitrages entre multinationales et sociétés locales

Découvrez les phrases clés de l’interview de Frank Vranken, avec Philippe Galloy, journaliste financier pour L’Echo :

À un moment donné, les investisseurs font la part des choses et se demandent quelle est l’origine de cette baisse continue de l’euro. Or, on constate que ça repose sur un ralentissement des attentes à l’égard de l’économie européenne. Certains en concluent que le moment est bienvenu pour sortir temporairement du marché." Cela peut-il être le début d’une correction ? "Il est beaucoup trop tôt pour le dire", en soulignant que les PMI pointent toujours vers une croissance économique de l’ordre de 2 % en rythme annuel en Europe.

À un moment donné, les entreprises multinationales qui bénéficient de la faiblesse de l’euro (parce qu’elles vendent beaucoup à l’étranger, NDLR) recevront encore un appui sur le marché, alors que des entreprises domestiques auront tendance à pâtir un peu plus du ralentissement économique", explique Frank Vranken qui n’exclut pas des arbitrages entre ces deux catégories de sociétés cotées.

La baisse de l’euro rend l’importation de l’énergie plus chère. Or, l’énergie est un paramètre important pour les valeurs cycliques." à vérifier sur les marchés boursiers dans les prochains jours.

Découvrez l’interview dans son intégralité (cliquez ici) ou dans le journal L’Echo (24 mai 2018).

Source : L’Echo.be

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