Chaos politique en Italie : la Bourse reste étrangement calme

Mieux encore, depuis les élections législatives du 4 mars dernier, l’indice FTSE MIB a gagné plus de 11 % à comparer à un gain de 7 % de l’Euro STOXX 50. D’autres observateurs, plus sceptiques diront que les taux d’intérêt se sont tendus depuis lors. C’est exact, mais ils restent néanmoins à un niveau moins élevé qu’avant les élections. Les analystes restent muets face à une telle atonie des marchés.

N’est-ce pas illogique, dès lors que les programmes démagogiques de ces partis ne sont pas financés et risquent de provoquer un important déficit budgétaire ? La question est posée, mais les marchés ne s’y attardent guère pour l’instant.

Comment justifier ce calme paradoxal ?

Sans doute, mais ces explications ne rassurent pas à 100 %. N’oublions pas que l’Italie est le pays le plus endetté de la zone euro après la Grèce. Le journal Le Monde estime, par exemple, que l’Italie et sa vertigineuse dette publique pourrait bien, dans quelques années, devenir le maillon faible par lequel la prochaine crise éclatera.

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