Bourse : l’Europe peut-elle rattraper les USA?

La question n’est pas simple. Il est clair que l’Europe est plus sensible à l’évolution des pays émergents, et notamment via ses entreprises multinationales. Par ailleurs, la valorisation des actions européennes apparaît moins chère que de l’autre côté de l’Atlantique.

Selon Morgan Stanley, « l’Europe est la seule région où les bénéfices par action ne sont pas proches de leur record.
Ils sont même encore 20 % inférieurs à ce qu’ils étaient il y a dix ans ». Autrement dit, « l’effet de cherté » profite aux actions européennes.

Mais est-ce à dire que les États-Unis risquent d’être à la traîne sur l’Europe ? Rien n’est moins sûr. La raison ? Certes, le poids des valeurs technologiques dans les indices américains a plombé les performances de ces dernières semaines. Mais cette chute des valeurs technologiques est sans doute de courte durée, et à long terme, les analystes restent positifs sur ce secteur vital pour l’avenir de nos économies.

De plus, la correction récente de Wall Street a ramené les valorisations américaines à des niveaux plus acceptables. Plus que jamais, il y a du potentiel des deux côtés de l’Atlantique. Mais comme toujours, peu importe la région choisie pour vos investissements, il faut être sélectif, savoir investir dans une perspective de long terme sur les entreprises disposant d’un avantage compétitif fort.

Comme le faisait remarquer Geoffroy Goenen, le responsable de la gestion actions européennes chez Candriam :

Un investisseur ayant une allocation mondiale doit regarder dans chaque secteur, dans chaque zone économique, quels seront les gagnants de demain. Pas ceux d’aujourd’hui ».

Mais le mieux encore est d’en discuter avec votre banquier privé pour voir comment en tirer parti.

 

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