Après être passé de 80 à 60 milliards d’euros par mois, ce montant pourrait baisser encore de 10 ou 20 milliards par mois selon leurs estimations. Pourquoi ? Mais parce que l’économie de la zone euro se porte mieux et ne nécessite plus de garder des remèdes monétaires avec des doses aussi puissantes. Le « hic » dans ce beau raisonnement, c’est que l’inflation en zone euro est toujours aux abonnés absents. Elle est encore loin du fameux 2 % qui guide la politique monétaire de la BCE. Pire encore, la hausse de l’euro depuis plusieurs mois suscite quelques inquiétudes, car elle est synonyme d’importations moins chères, et donc d’un frein à un retour de l’inflation. L’argument de l’euro fort joue donc en défaveur d’un trop grand durcissement de la politique monétaire de la BCE. Il faudra attendre le 26 octobre pour voir comment le président de la BCE compte résoudre ce casse-tête.