Début de cette semaine, la banque centrale a dû se résigner à laisser le peso chuter de 8 % pour ne pas dilapider toutes ses réserves de change.
Les investisseurs regardent donc avec attention les chamboulements en Argentine : sont-ils une correction momentanée ou le signe d’un retournement plus important, voire d’une crise majeure à venir ?
La question taraude les investisseurs et se pose également au sujet de la Turquie ou du Brésil. Plus globalement, c’est la place des pays émergents dans les portefeuilles qui revient à la surface. La situation en Argentine semble servir de test pour deviner la tendance à suivre : réduire ou pas la voilure pour les pays émergents en terme d’allocations d’actifs ?