2020, année des valeurs financières ?

La première raison est l’évolution des taux. Le redressement des taux à long terme sur les marchés offre des perspectives d’amélioration des marges d’intérêt. D’autant que les banques bénéficient aussi d’une forme de soutien et de la supervision des autorités. La Banque centrale européenne a ainsi mis en place un mécanisme visant à éviter en partie aux banques de subir l’impact de son taux de dépôt négatif (-0,5 %).

Comme la Banque Nationale de Belgique, les régulateurs invitent le secteur à ne pas se montrer trop laxiste dans l’octroi de crédits (hypothécaires). Enfin, le secteur est très faiblement valorisé, surtout en Europe où il s’échange en moyenne à 9 fois les bénéfices prévus, soit une décote de 40 % par rapport aux Bourses européennes en général.

Si les actions bancaires offrent un important potentiel de redressement, elles ne sont pas sans risque non plus. Idéalement, il faudrait en effet que les taux continuent d’augmenter graduellement. Une rechute serait évidemment néfaste tout comme une envolée rapide qui menacerait la viabilité des emprunteurs plus fragiles (entreprises zombies, etc.) et pourrait faire s’envoler les pertes sur crédits liées aux défauts de paiements.

Photo by Brandon Jacoby on Unsplash

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