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C’est nettement plus bas que l’indice Dow Jones des grandes banques US qui lui n’a baissé « que » de 7% depuis le 1er janvier 2018. Reste à s’interroger pourquoi ce désamour persistant pour les actions bancaires en zone euro ? Première raison : les taux bas. |
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La décision de la BCE (banque centrale européenne) de maintenir les taux bas jusqu’en septembre 2019 n’a pas joué en faveur du secteur financier. Les taux bas sont comme une sorte de poison lent pour le secteur car il pèse sur les marges d’intermédiation. |
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Et ce poison lent arrive à un moment où les banques doivent faire face aux attaques des GAFA (Google, Apple, Amazon, Facebook), à la réduction des coûts (fermetures d’agences) et doivent investir massivement dans la révolution numérique, sans oublier la cyber-sécurité. |
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La porte de sortie éventuelle pour redonner des couleurs aux actions bancaires serait une vague de consolidation du secteur. Mais si les rumeurs vont bon train sur la fusion de telle banque avec telle autre, pour l’heure, le marché des fusions & acquisitions est au point mort dans le secteur bancaire. |
