L’épargnant chinois victime de son propre gouvernement

En Chine, on évoque ouvertement le cas de ces entreprises « zombies » qui ne survivent que grâce au bon vouloir de l’Etat. Et c’est notamment le cas de ces grandes usines actives dans des secteurs en surcapacité (acier, charbon). Selon la banque Natixis, 15% de ces entreprises « zombies » sont incapables de payer la charge d’intérêt de leur dette. Les mettre en faillite est toutefois impossible. La raison ? Cela reviendrait à mettre au chômage des millions d’ouvriers avec des remous sociaux à la clé.
Le parti communiste chinois fêtera ses 100 ans en 2021 et selon les spécialistes, il n’est pas question que cette grande fête soit ternie par des violences sociales. L’une des manières de cacher ces problèmes sous le tapis consiste à recycler cette dette au sein même du système. Et notamment en les recasant dans des produits financiers proposés par les compagnies d’assurance locales.
Bref, le parti refile le mistigri des entreprises défaillantes auprès des familles chinoises. Méthode peu morale quand on sait que l’épargnant chinois n’a pas d’autre choix que d’investir son épargne dans des produits d’assurances locaux, vu l’absence d’Etat providence !  

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