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Le baril de pétrole est effectivement à son plus haut niveau depuis 4 ans avec un cours autour des 80 dollars pour le Brent. Car pour une fois, les quotas mis en place par l’OPEP semblent être respectés. Y compris par la Russie qui ne fait pas partie du cartel. |
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Par ailleurs, les sanctions à l’encontre des exportations iraniennes de pétrole semblent expliquer aussi la hausse récente des cours. Et si l’on ajoute à cela les dernières catastrophes naturelles qui frappent l’Amérique du Nord, nous avons un cocktail pour un pétrole cher. |
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Pour les États-Unis, la hausse des cours pétroliers arrive à un moment où la FED (Banque centrale américaine) a peur de voir l’inflation s’emballer. Si l’or noir devait s’emballer, la pression sur les prix se renforcerait et la FED serait obligée d’accélérer son programme de hausse des taux. Bref, ce serait un mauvais signal pour les marchés financiers. Du côté des marchés émergents, non producteurs de pétrole, c’est la crainte d’une perte de pouvoir d’achat des ménages qui suscite des inquiétudes. |
