Jérôme Truyens, l’après Rio 2016

Après cette belle récompense et une année sportive intense, il est l’heure pour Jérôme de prendre sa retraite de la compétition internationale : dès octobre, il retournera à ses activités de gestionnaire de fonds d’actions chez Puilaetco Dewaay après un an de congé sans solde. Il se consacrera également à son club et à la compétition nationale. Un retour à la vie normale pour ce jeune père de famille après une aventure hors du commun.

 

Les JO, moments d’émotion

« Chaque joueur a ressenti qu’il se passait quelque chose de formidable. On a bénéficié d’une excellente préparation que l’équipe a su mettre à profit pendant les tournois. Tout s’est ensuite mis en place et a roulé en notre faveur pour obtenir cette médaille. »

Les « Red Lions » ont aussi fait chavirer le cœur du public belge. Ils ont reçu un soutien inconditionnel et la ferveur fut très forte durant les jeux.

« Le public belge s’est en effet enflammé, sans doute parce que le hockey défend des valeurs comme le team spirit et le fair-play, auxquelles les supporters se sont identifiés, surtout après la défaite des Diables Rouges, qui a certes déçu. »

 

Dans les coulisses…

Terminer sa carrière internationale à Rio est déjà un événement exceptionnel en soi mais qu’est-ce qui a marqué Jérôme, une anecdote à raconter dans les coulisses, comme un selfie avec Usain Bolt J, par exemple ?

« On s’est un jour perdu dans une favela, un endroit relativement dangereux, en allant au stade… On a ensuite failli subir les conséquences d’une tempête lors d’un entraînement, mais mon meilleur souvenir restera les photos prises en compagnie des sportifs de haut niveau comme Michael Phelps… »

Pour se préparer aux JO et se donner toutes les chances d’être sélectionné, Jérôme a obtenu de son employeur une pause carrière d’un an. S’entraîner pour la compétition olympique n’est pas de tout repos et a ses exigences : le joueur semi-professionnel y a consacré 4 jours par semaine avec son équipe, dans la détermination mais aussi la bonne humeur.

Sur le terrain du business

Depuis bientôt six ans qu’il travaille chez Puilaetco Dewaay, après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur commercial à Solvay, Jérôme a rencontré l’employeur idéal, flexible et compréhensif, qui lui a permis de combiner sa passion du sport avec son métier. Gestionnaire de fonds d’investissement d’actions, il travaille en binôme avec une collègue et sélectionne des sociétés qui créent de la valeur, dans des business porteurs, et dans lesquels les clients de la banque investissent.

« Je suis très reconnaissant envers Puilaetco Dewaay de m’avoir accordé ce congé sabbatique et avant cela, l’aménagement de mon temps de travail. Sans eux, je ne serais pas arrivé à ce niveau. »

Début octobre, Jérôme reprendra le chemin du bureau, full time cette fois…

« Je vais retrouver mes collègues, rencontrer les nouveaux, être plus proches d’eux et faire mon boulot à fond. J’en suis très heureux ! »

Beaucoup de collègues de Puilaetco Dewaay ont découvert le hockey grâce à Jérôme, en commençant à le suivre au fil des compétitions sportives. Tous les trois jours, depuis Rio, Jérôme envoyait sur le blog de l’entreprise un billet sur les événements incontournables de Rio. Une façon de rester proche et connecté !

 

Carte d’identité d’un champion

Né en 1987, Jérôme, dit « Tchouk », débute le hockey à 5 ans au Racing Club de Bruxelles (Uccle). Depuis l’âge de 17 ans, il joue dans l’équipe nationale Messieurs. 2007 symbolise le tournant de sa carrière : il marque le but contre l’Allemagne qui envoie l’équipe nationale aux JO de Pékin après 32 ans d’absence. Il a participé aussi aux JO de Londres et est devenu vice-champion d’Europe. Il est le lauréat du « Stick d’or » 2010, qui récompense le meilleur joueur du championnat de Belgique.

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