Fine : un bijou à son image

Si de grandes prêtresses du bon goût, telles Coco Chanel, Jeanne Toussaint chez Cartier et Suzanne Belperron chez Boivin, chez Herz puis en son nom propre, ont fortement marqué la joaillerie du siècle dernier, leur influence est toujours palpable. En effet, ces femmes au caractère et au style bien trempés ont ouvert la voie aux créatrices d’aujourd’hui. Partant de l’épicentre de la joaillerie, qu’est la place Vendôme, aux quatre coins de monde, ce métier qui a longtemps été plutôt masculin est insufflé d’un bol d’air frais et résolument féminin. Aussi, la palette de couleurs s’est enrichie, les volumes ont gonflé et le snobisme envers les pierres dites semi-précieuses est révolu. En donnant libre cours à leur fantai- sie, les créatrices actuelles ont développé un nouveau langage joaillier qui parle autant à l’imaginaire contemporain qu’aux femmes qui s’offrent de plus en plus souvent leurs bijoux elles-mêmes. Les codes sont ainsi réinter- prétés et l’art de la parure réinventé. Car si le monde de la joaillerie reste celui du merveil- leux, il n’en est pas moins moderne pour autant. Zoom sur les tendances.

Être tout ouïe…

quand on parle d’ear cuffs et de boucles d’oreilles single. En effet, depuis le succès phénoménal des « Tribal » de Dior en 2014 — qui se vendaient en paire, mais se portaient seules — le port de la boucle d’oreille unique n’a cessé de gagner du terrain. Si bien qu’il n’est plus du tout rare de les voir en vente  par pièce, quitte à les combiner de manière asymétrique, mais avant tout personnalisée.

Avoir la bague au doigt…

ou plutôt aux doigts. Car pour varier du perpé- tuel anneau ou de la fameuse bague cocktail, la bague deux — voire trois — doigts permet de décupler les options. Autre possibilité, la bague qui s’étire en longueur pour couvrir deux à trois phalanges. Ultrafines ou plus massives, elles subliment la gestuelle et la sensualité des mains qui les portent en les baignant dans la lumière et la volupté.

On ne jette point ses perles…

mais on les porte  volontiers  autrement.  Il  ne s’agit pas ici du classique rang de perles B.C.B.G., mais d’un porté décalé, ludique et sensuel qui montre bien que les perles ne sont pas nécessairement destinées aux filles sages, mais surtout drôlement élégantes.

Dessine-moi un sourire…

tel des gris-gris. Certains bijoux sont faits pour égayer notre quotidien, en les combi- nant afin qu’ils correspondent à nos envies ou états d’âme du moment ou en les customisant pour qu’ils nous rappellent des êtres et des moments chéris.

Les diamants sont éternels…

et ils semblent bien se renouveler constam- ment. Ainsi, on les découvre dans un classique Toi & Moi décliné telle  une  trilo- gie avec trois tailles qui se complètent, flot- tant allègrement entre deux doigts ou encore suspendus à un lobe d’oreille.

Chic rétro…

un collier sautoir orné d’un motif porte- bonheur, la tendance de la fin des années 1960 et 1970 n’a pas fini de nous surprendre en se déclinant avec toujours plus de variantes et de couleurs. Trèfles à quatre feuilles, cœurs et autres symboles fétiches qui nous veulent du bien se portent tels des talismans tout en rehaussant nos garde-robes.

Et art déco

Des lignes graphiques, un design épuré et des oppositions franches caractérisent le style Art déco comme l’illustre la collection Manhattan de la maison Leysen qui évoque à la fois le luxe et la sobriété de l’architecture du New York des années 1930. Ou encore la bague Hypnose de la maison Wolfers, elle aussi fournisseur breveté de la Cour de Belgique, dont le savoir- faire d’exception et l’esprit créatif fascinent depuis plus de deux siècles et dont le bel et chaleureux écrin au 1 boulevard de Waterloo invite au rêve avec son précieux mélange de bijoux anciens et créations modernes.

 

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