Suite à cette chute de la devise nationale, l’inflation est estimée à 10 % pour 2018 venant ainsi diminuer le pouvoir d’achat déjà mal en point de ses compatriotes turcs. Raison pour laquelle, ceux-ci semblent se montrer plus sensibles aux arguments de son principal opposant politique – Muharrem Ince – qui, lui, estime que l’état d’urgence n’a plus lieu d’être alors que l’économie est en train de sombrer.
De son côté, Recep Erdogan blâme les spéculateurs et joue la carte du complot international pour titiller la fibre nationaliste turque. Il a même sommé ses compatriotes de sortir les dollars et les euros cachés sous leurs matelas pour les échanger contre des livres turques. Reste à savoir s’ils vont l’écouter ou le renvoyer dans l’opposition. Rendez-vous dans un mois après les élections législatives et présidentielles.
