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En revanche, les risques de destitution du président sont plutôt mineurs pour l’instant, vu qu’au sein même des Démocrates, il n’y a pas de consensus sur une éventuelle démarche de ce genre. Mais le vrai souci pour les États-Unis, c’est un blocage des institutions comme cela s’est déroulé sous la présidence de Barack Obama. Pour Frank Vranken, notre Chief Strategist : |
« Le risque d’un président privé de ses pouvoirs s’est considérablement accru avec une chambre des Représentants aux mains des Démocrates. Il n’est pas certain que Donald Trump s’en accommode. Et dès lors, il faut s’attendre à davantage de frictions durant les prochains mois ». |
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Si les Démocrates jouent la carte du blocage, ce serait la fin de l’agenda Républicain : pas de nouvelles baisses des impôts pour les particuliers, pas d’abrogation de l’Obamacare, et pas de coupes dans les prestations sociales. |
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Du côté des marchés financiers, il est probable qu’ils seront satisfaits de ce partage du pouvoir « pour une fois bien anticipé par les sondages » précise Frank Vranken. Mais selon les observateurs de la politique américaine, ce partage des pouvoirs permettrait de contrôler davantage Donald Trump, tout en conservant les acquis de la baisse de l’impôt des sociétés et des mesures pro-marché. |
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Pour ceux qui s’inquiétaient d’un risque de surchauffe économique, ce contrôle démocratique viendrait donc à point nommé. Mais comme toujours, pour évaluer l’impact des résultats de cette élection de mi-mandat sur votre portefeuille, le mieux est d’en parler avec votre banquier privé. |
