Et parmi les éléments qui doivent, selon elle, inciter à la prudence : les Etats-Unis qui entrent dans leur dixième année d’expansion, la valorisation boursière excessive, la disparition de la volatilité sur les marchés, et les risques géopolitiques élevés même si les marchés ont décidé de les ignorer pour l’instant, sans oublier la ruée actuelle vers le Bitcoin et d’autres monnaies virtuelles qui fait penser à d’autres périodes de bulles spéculatives.
Evidemment, un tel constat laisse sur sa faim et n’indique pas nécessairement la marche à suivre. Mais aujourd’hui, en dépit de ces signaux alarmistes, l’environnement reste malgré tout favorable à une prise de risque modérée. Tout d’abord, la croissance n’est pas prête de s’essouffler aux Etats-Unis, surtout si la réforme fiscale de Donald Trump passe la rampe du Congrès. Ensuite, selon la spécialiste de BlackRock, « les rendements historiquement faibles des obligations souveraines et la faible volatilité des actions – deux facteurs durables – justifient des valorisations plus élevées ». Toutefois comme toujours en pareil cas, mieux vaut en parler avec votre conseiller pour savoir comment allier au mieux « prudence » avec « optimisme ».
