Greg Davis, son Chief Investment Officer s’est confié à la chaine d’informations CNBC. Selon ses estimations, « le marché américain devrait délivrer un return annualisé de 4 % pour la prochaine décennie contre 7 % à 7.5 % pour les actions internationales ». |
Deux facteurs expliquent cet écart de rendement attendu : la valorisation élevée du marché des actions américaines et la politique monétaire plus restrictive de la Fed (Banque centrale américaine) qui aura un impact sur l’économie US. Alors qu’historiquement, les gestionnaires de fonds américains détenaient 60 % en actions domestiques et 40 % en actions internationales, ce ratio est monté aujourd’hui à 70/30. Donc trop déséquilibré selon Greg Davis. |
Pour le reste, les analystes de Vanguard répètent que leur raisonnement est juste une question de mathématique : quand vous démarrez avec une valorisation plus élevée, vous ne pouvez qu’avoir des « returns » en baisse. Par ailleurs, Vanguard ne voit pas de récession américaine à l’horizon 2019 même si ce risque pourrait s’accroitre en 2020 si la Fed continue de remonter ses taux directeurs. |
En attendant, si d’autres institutions à Wall Street suivent le même raisonnement que Vanguard sur les actions internationales, l’impact sur les marchés boursiers ne sera pas négligeable. |