L’impact de la fin de l’accord iranien sur les sociétés non américaines

Le gouvernement français, par exemple, a déjà exhorté ses grandes multinationales à ne pas s’inquiéter et à respecter leurs contrats conclus avec l’Iran. Certaines pensent déjà à des solutions alternatives comme l’usage de contrats en euros plutôt qu’en dollars. D’autres encore se demandent s’il est raisonnable de commercer encore avec l’Iran dans ces conditions. L’amende de 8.9 milliards de dollars imposée à BNP Paribas pour avoir violé l’embargo américain sur Cuba, le Soudan et l’Iran fait l’effet d’une piqûre de rappel.

Enfin, personne n’est à l’abri d’une erreur de jugement. « Il suffit par exemple qu’une entreprise non américaine utilise le dollar, intègre des composants fabriqués aux États-Unis ou encore emploie des citoyens américains pour qu’elle soit concernée » note un analyste de la banque Natixis.

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