Des règles assez dures visant à augmenter les contraintes de fonds propres bancaires par rapport aux engagements et cela, afin d’éviter un remake de la crise de 2008. Or, les nouvelles règles de Bâle III présentées le jeudi 7 décembre dernier se révèlent finalement moins draconiennes que prévu. En outre, une bonne nouvelle n’arrivant pas seule, les nouvelles mesures n’entreront pas immédiatement en vigueur mais disposeront d’un temps d’adaptation.
Par ailleurs, comme ces valeurs bancaires sont considérées comme des valeurs cycliques, elles bénéficient par ricochet de la croissance synchrone mondiale. Et si l’on ajoute à cela une normalisation lente mais régulière de la politique monétaire (le secteur bancaire souffre de la faiblesse des taux), voilà autant de bonnes nouvelles qui expliquent la dernière marée montante pour les titres bancaires.