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Mais ce taux de croissance suscite aussi des inquiétudes sur sa fragilité. Les dangers (protectionnisme, guerre des devises, chaos géopolitique) évoqués pendant des mois se sont – hélas – concrétisés depuis lors. |
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C’est en particulier vrai pour les échanges commerciaux comme le fait remarquer Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE. Elle prend l’exemple des lave-linge qui ont été la cible des premières taxes imposée par les États-Unis. Entre mars et juillet de cette année, leur prix a augmenté de 20 % pour le consommateur américain. Pour des personnes à revenus modestes, pareille hausse est difficile à digérer. Bien entendu, ce n’est qu’un exemple et il ne pèse pas lourd dans le PIB comme l’explique Laurence Boone. |
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En revanche, si l’escalade continue, c’est la confiance des ménages qui sera atteinte au travers de la baisse de leur pouvoir d’achat. La question du protectionnisme et de ses retombées est donc cruciale car elle impacte la confiance des ménages et… des entreprises ! |
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Face à l’incertitude, les dirigeants ont tous le pied sur le frein. Comment savoir où installer sa chaine de production lorsque les incertitudes sont aussi fortes ? Autrement dit, si l’escalade perdure entre les États-Unis et la Chine, les investissements au niveau mondial risquent de subir un coup de froid. Et le ressac se fera au niveau de l’emploi dans un second temps, car des investissements reportés sont synonymes de pertes d’emplois. |
