|
Le résultat est décevant et plus mauvais que les prévisions des économistes. D’autant que ce chiffre négatif met ainsi fin à 16 trimestres consécutifs de croissance positive.
|
|
Les raisons de cet essoufflement ?
|
- La plus importante est la mauvaise forme de l’industrie automobile. Elle souffre des incertitudes liées au Brexit, notamment pour des marques comme Jaguar Land Rover et BMW dont certains centres de production sont en Grande-Bretagne.
- La présence massive des constructeurs allemands en Chine les rend sensibles à la guerre des tarifs qui fait rage en ce moment entre les États-Unis et la Chine.
- Et pour couronner le tout, les nouvelles normes antipollution WLTP ont désorganisé la chaine de production de l’industrie allemande.
|
|
Mais d’autres observateurs ont décidé de regarder le verre à moitié plein. Le passage à vide de l’économie allemande ne devrait pas durer selon eux. Motif ?
|
- D’abord, ils rappellent qu’en 2019, l’Allemagne sera à sa 10ème année de croissance sans interruption.
- Ensuite, le taux de chômage local est d’à peine 3.4 %, autant dire que c’est le plein emploi.
- Et si l’on tient compte des dernières augmentations salariales, la demande locale reste robuste.
|
|
À défaut d’être un moteur de croissance pour l’Allemagne en 2019 et 2020, l’industrie automobile allemande a les capacités de rebondir après un délai d’adaptation, selon ces mêmes optimistes. C’est à espérer car la branche automobile représente 800.000 emplois.
|
