En effet, selon plusieurs sources, leBitcoin requiert une puissance de calcul énorme et le fonctionnement à plein régime d’ordinateurs agrémentés de cartes graphiques et de circuits intégrés performants. Pire encore, au fur et à mesure de l’engouement pour le Bitcoin, les équations à résoudre pour « miner » des Bitcoins sont de plus en plus complexes. Elles nécessitent donc une plus grande puissance de calcul et donc plus d’énergie. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les « mineurs » qui produisent ces Bitcoins sont souvent localisés en Chine ou en Islande, des pays connus pour avoir un prix de l’électricité faible.
A en croire Jean-Paul Delahaye, chercheur au Centre de recherche en informatique (Cristal) de Lille, si la consommation énergétique est amenée à croître avec la hausse du cours du Bitcoin, alors « le danger, c’est une augmentation du prix de l’électricité à terme (…). Ce qui impliquera à un moment ou un autre, une réaction politique ». Autrement dit, la folie Bitcoin imposera aux politiques d’interdire le « minage » et donc la production de Bitcoin.
